Cinéma « Insurgent »
Date : Mardi 31 Mars 2015
Lieu : VUE Cinema, London
Et la dernière sortie du mois sera…un ciné : Insurgent !
Je suis passée à côté des phénomènes Hunger Games, The Maze Runner, Divergente et toutes les dystopies modernes et branchées qu’on voit fleurir partout. (Fleurir, pour une dystopie ? Hum…) Un soir de gros vide d’idées cinématographiques, je suis tombée par hasard sur Divergente. Et j’ai accroché ! J’ai aussi accroché sur Theo James au passage…Breeeeef, je m’égare. Donc petite sortie ciné en ce dernier jour du mois : le deuxième volet de la trilogie.
Ce volet est à la fois crucial car il annonce le bouquet final mais également sans grande découverte car on ne fait que poser les bases pour le clap de fin.
Au niveau de la réalisation, quelques cascades sont quand même vraiment tirées par les cheveux et manquent de crédibilité.
Le point intéressant de ce deuxième film est l’apprentissage que mène Tris à travers ses épreuves. On traite de l’acceptation du deuil, de fraternité, de tolérance et d’acceptation de soi.
Pour les gens comme moi qui n’ont pas lu les livres, la fin du film laisse de marbre. Genre WTF ?!
Mais à bien y réfléchir, la série reprend le même schéma que le Maze Runner et Hunger Games :
– des ados
– un mur où « on ne sait pas trop se qui se cache derrière mais on n’a pas le droit d’y aller »
– un/une héros/ïne qui tombe amoureux/se d’un mec/fille super courageuse un peu leader dans l’âme
– le couple va changer les choses et faire tomber la société en place
– au final, on se rend compte que tout cela, c’était du fake, et que Oh Joie, ils peuvent rejoindre l’humanité !
De gros raccourcis des dystopies mais c’est quand même dommage que toutes ces histoires suivent un même fil conducteur.
Bref, ici on retrouve le binôme de Nos Etoiles Contraires + Theo James + Rose de Titanic en mode « Je suis une vraie sadique » + une histoire bien ficelée et un peu flippante quand on pense à l’avenir de l’humanité. Ca marche, on se prend au jeu, et on veut connaitre la fin ! Le tour est joué.
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Concert « Tove Lo »
Date : Lundi 30 Mars 2015
Lieu : KOKO Club, London
Un lundi soir…un concert…dans une boite de nuit ? Allez, c’est parti ! Le KOKO Club est une des plus grosses boites de nuit de Londres située à Camden,quartier calme et tranquille du nord de Londres.
On attend sous la pluie (comme d’hab), avec nos chesseburgers Burger King à 99p (Oh Yeah !). La fille d’attente avance vite et paf ! nous voilà à l’intérieur. La boite de nuit est une ancienne salle de théâtre rouge et or, reconvertie en club.
Nous sommes debout, dans la fosse et c’est long, très long…A 20h00, le premier groupe arrive. On ne connait pas leur nom mais leur style me rappelle The Kooks, et la touffe de cheveux du chanteur aussi. Une bande de grands ados, la vingtaine tout au plus, qu’on verrait bien trainer dans les rues de Londres, salopette et chapeau sur cheveux mi-longs. Le chanteur a de faux airs de Kurt Cobain des années 2015 avec ses cheveux blonds mi-longs et sa chemise à carreaux. J’adhère !
(Plus tard, on apprendra que le groupe s’appelle Urban Cone, et que c’est un groupe suédois…Tiens donc !)
20h30, ils nous quittent. 20h45…21h00…La diva se fait attendre. Pendant ce temps, on nous remplit les oreilles avec des tubes d’ados des années 90-2000 : Destiny Childs, Britney Spears, Mariah Carey…Les filles (et les garcons) connaissent les paroles par coeur…Les gens continuent à arriver, ça pousse, ca double..Les filles autour de moi ont l’âge de ma soeur…je me sens de moins en moins à ma place. Je me sens vieille !
21h15, les musiciens entrent, et la fille aux cheveux bouclés aussi. Pantalon moulant, crop-top noir, veste en cuir noire, boucles châtain, tatouages sur les bras. Ca crie, ça crie, ça crie. La chanson d’entrée est calme, mauvais choix pour une entrée.
Le reste du concert est décevant. Je me crois à un concert d’ados, avec des paroles d’ados. Ca ne bouge pas comme je voudrais. Je réalise soudain que la chanson la plus connue qui passe à la radio et pour laquelle je suis venue (mauvaise idée au passage de ne connaitre qu’une chanson à un concert…) Oui donc cette chanson « Stay High » qui passe à la radio est un fait un remix. Donc cette fille fait des chansons calmes avec des paroles un peu olé olé pour des ados des années 2015. Son succès doit également beaucoup à son physique.
Enfin, après avoir regardé ma montre au moins cinq fois et avoir trouvé une autre occupation (à savoir matter le videur blond et trentenaire en haut à gauche), arrive la chanson Bodies et ça m’emballe un peu plus. 22h00, fin du concert. Elle s’en va comme une voleuse. Ca crie, ça crie, ça crie…Mais ne vous inquitétez pas, elle va revenir, elle n’a pas chanté « Stay High » ! C’est de la mise en scène les gars…
Et voilà, « Stay High », la musique s’arrête, les déhanchés en pantalon moulant aussi, les lumières s’allument. C’est la fin.
J’aurai préféré un concert entier d’Urban Cone.
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Exposition « Coral Reefs, Secret Cities of the Sea »
Date : Dimanche 29 Mars 2015
Lieu : Natural History Museum, London
Le temps pluvieux de ce début de matinée n’aura pas eu raison de ma motivation. Dimanche matin, je quitte ma petite maison à 8h30 dans le but de faire deux expos dans la journée (oui, oui, deux expos un dimanche alors que le week-end se compose de deux jours…) Le dimanche est le jour le mieux choisi pour visiter Londres car les lignes de métro sont généralement fermées pour travaux. Ça n’a pas loupé. Je suis arrivée au Musée d’Histoire Naturelle à 10h15 et une file digne du concert de vendredi soir d’allongeait sur le trottoir avec hommes, femmes, enfants, poussettes. Toujours sous la pluie. A 10h30, enfin, on nous ouvre les portes.
J’ai retiré mon billet (£10) au bureau des informations. Sur un écran géant, j’ai pu voir qu’il y avait une conférence sur les coquillages « Sea shells, Jewels of the Reef » en fin de matinée. Je me suis dit (naïve !) que je retrouverais cette information (lieu et heure) au cours de ma visite car j’ai une mémoire de poisson clown (faut suivre, hein…) Et bien c’était sans compter sur le manque de signalétique du musée, auquel je devrais pourtant être habituée. Bien sûr, je n’ai jamais retrouvée cette info nulle part, mais pire encore, le lieu de l’exposisiton n’était pas indiqué ! « Keep left » m’a-t-on dit. J’ai donc keepé la left autant que j’ai plus jusqu’à ce que j’arrive à l’expo « 50 years of Wildlife Photographer of the Year ». Là une autre dame me dit prendre le couloir de droit et de suivre « Rest of the museum ». Logique non ? Le couple devant moi cherchant aussi l’entrée de l’expo, je l’ai suivi. Ils ont une dernière fois demandé leur chemin (ce que j’aurai aussi fait) et nous sommes enfin arrivés.
Dans le couloir, un projecteur bleu faisait refléter sur le parquet des clapotis de vagues turquoises, juste devant la grande affiche multicolore. Alléchant ! On veut en voir plus ! L’expo commence. Elle se tient dans une salle. Les panneaux bleus explicatifs se succèdent avec des coraux sous verre. On y apprend la formation de la barrière de corail (volcans), l’écosystème qui y vit, la fragilité de cette vie sous-marine et la nécessité de la préserver.
Des écrans interactifs avec une manette permettent une immersion dans les fonds marins. Vers la fin de l’expo, de grands tableaux sous verre représentent les coquillages que l’on peut trouver dans les eaux turquoises. Une vidéo présente la reproduction des coraux (oui car le corail est un animal !) et son régime alimentaire.
Clou du spectacle ! A la fin de l’exposition, un aquarium d’eau chaude donne vie à ce monde multicolore. On y voit des coraux roses, rouges, marrons, et des poissons de toutes les couleurs : poissons clowns, chirurgiens bleus, chirurgiens jaunes. Magnifique ! Prochaine destination de vacances : Australie !!!…ou Bahamas…
La fin de la visite nous emmène tout naturellement à la boutique où on craque pour le livre de l’expo avec sa magnifique couverture et la quantité d’informations à lire.
Les + : L’aquarium d’eau chaude où on peut admirer coraux et poissons des récifs coralliens
Les – : L’affiche nous vend du rêve en nous montrant la biodiversité des récifs alors que l’expo ne traite que des coraux
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Exposition « International Garden Photographer of the Year »
Date : Dimanche 29 Mars 2015
Lieu : Kew Gardens, London
Un sandwich au thon et une averse plus tard, me voici à Kew Gardens pour l’expo « International Garden Photographer of the Year » qui se tient encore pour quatre jours. J’ai de la chance !
Il pleut sans cesse, je me réfugie dans la serre centrale. Chaleur humide. J’avais encore l’infime espoir de voir les orchidées de l’expo « Orchids » qui s’est terminée fin février mais non. Il ne reste plus que de grandes feuilles vertes qui montent vers le ciel. Je continue ma route vers la serre aux nénuphars. Deuxième déception : les nénuphars géants d’Amazonie sont partis eux aussi.
Je trace direct vers le Nash Conservatory où se tient l’expo, croisant deux canards et quatre bernaches au passage. L’expo se tient dans une serre. Les photos sont magnifiques, complexantes (j’ai le même appareil photo que certains de ces photographes qui ont 15 ans mais je suis incapable d’en faire autant), sublimes. J’espère pouvoir acheter le livre de l’expo à la boutique pour feuilleter à ma guise ces clichés. De vraies orchidées dans des vases géants délimitent les pans de murs. Le tour est bouclé en une vingtaine de minutes. Je vais jusqu’à la boutique pour me procurer le livre…qu’ils n’ont pas. Déception ! Ces clichés ne m’appartiendront donc jamais, même pas un tout petit peu. Quelques photos pour se consoler tout de même :
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Concert « Sam Smith »
Date : Vendredi 27 Mars 2015
Lieu : O2 Academy Brixton, London
Vendredi soir, 17h. Coup de fil sur mon poste au travail. « Ferme ton PC, lève tes fesses et sors. » Euh…ok, j’ai fais quelque chose de mal ? Ma copine Jojo vient de recevoir deux tickets pour le concert de Sam Smith ! Le concert commence…dans 2 heures ! On file en métro jusqu’au sud de Londres, et on rejoint la file d’attente qui fait le tour du bâtiment. Comme dans le jeu du serpent sur les vieux téléphones Nokia, pareil. On a faim. Deux filles devant nous enfilent sandwiches sur chips sur Haribo. Elle est blonde et a de grands yeux bleus turquoises avec des faux cils. Pas de midinettes de 15 ans, que des vingtagénaires (?) comme nous. Deux hommes qui s’embrassent. Il fait froid et on a faim. Il est 18h. On attend, collées, contre le mur en briques rouges.
Ca y est, on rentre ! La salle ressemble à un décor de théâtre avec le faux plafond de ciel, les balustrades antiques et les terrasses. 20h. La musique commence pour la première partie. Mais…je connais cette voix..Impossible de savoir sur quelle chanson je l’ai entendu. Et là tout s’éclaire au son de Walk, c’est Kwabs ! Enorme !
Le chanteur noir danse super bien, comme dans son clip en fait ! Cinq chansons et trente minutes plus tard, toutes les bâches tombent, les lumières s’éteignent, Sam Smith s’illumine.
« You say, could you write a song for me?
I say, I’m sorry I won’t do that happily (…)
I don’t have
Money on my mind, Money on my mind
I do it for, I do it for the love »
« I’m covering my ears like a kid
When your words mean nothing, I go la la la
I’m turning off the volume when you speak
‘Cause if my heart can’t stop it,
I’ll find a way to block it, I go »
« Oh, won’t you stay with me?
‘Cause you’re all I need
This ain’t love, it’s clear to see
But darling, stay with me »
On retiendra : le déhanché du guitariste hipster avec sa longue barbe rousse, les textes déchirants, l’humour du chanteur, les gens qui dansent au son de la musique, les portables allumés en guise de briquets.