Avril 2015

Expo « Inventing Impressionim »

Date : Dimanche 19 Avril 2015
Lieu : National Gallery, London

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Paul Durand-Ruel était un marchand d’œuvres d’art parisien entre 1860 et 1913. Par ses achats et ses ventes de tableaux impressionnistes, il a contribué à la découverte et au diffusion de ce courant artistique.

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Cette exposition temporaire de la National Gallery regroupe sur sept salles les œuvres majeures présentées par Paul Durand-Ruel et aujourd’hui exposées dans les plus grands musées du monde : musée d’Orsay, NGA de Washington, National Gallery de Londres, MMOA de NYC, musée du Louvres…

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Claude Monet, The Artist’s garden in Argenteuil, 1873

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Claude Monet, Springtime, 1872

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Claude Monet, The Church at Varengeville, 1882

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Claude Monet, Customs House, Varengeville, 1882

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Claude Monet, Road at La Cavée, 1882

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Pierre-Auguste Renoir, Dance at Bougival, 1883

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Pierre-Auguste Renoir, Two Sisters on the Terrace, 1881

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Resto « Sushisamba »

Date : Dimanche 19 Avril 2015
Lieu : Liverpool Street, London

En quelques secondes, l’ascenseur de verre nous propulse au 38ème étage de cette tour immense de la City. On est au sommet du Gherkin et la ville nous apparaît comme une immense fourmilière.

Sushisamba est un bar et restaurant branché de Londres, réputé pour l’association de la cuisine japonaise, péruvienne et brésilienne. On passe par le bar à cocktail avant de rejoindre le restaurant. Ça respire le luxe, le contemporain, le design. Le style est tendance, tout en dégradé d’orange et noir.

Une fille grande et mince aux longs cheveux blonds, froide et hautaine, nous installe à la table centrale, une avec de longues banquettes orange en cuir. On commande des cocktails (choix que mon porte-monnaie regrettera plus tard).

Je n’ai pas réfléchi longtemps devant la carte, le laissant me conseiller..Mes yeux faisaient juste un gauche-droite rapide comme dans le sketch de Gad Elmaleh. Oui car cette fois, c’est moi qui paye l’addition…

L’apéritif / entrée arrive. Le mojito est bien présenté, mais plein de glace. L’entrée est une tuile fourrée au poisson cru et jeunes pousses avec une sauce piquante en verrine. Suivront les sushi de poisson blanc et wasabi (sans sauce soja ?!).Le plat est partagé entre nous tous : ce sont des sushis au saumon avec une sauce cocktail, des oignons croustillants et une sauce soja. Petit exploit personnel : c’est la première fois que j’arrive à me servir de baguettes !

Je partage du saké chaud dans de minuscules pots en porcelaine blanche et bleue. L’alcool nous monte à la tête et il me fait beaucoup rire. C’est un peu un repas de famille du dimanche d’exilés : nous sommes neuf français échoués sur les côtes anglaises par choix. On parle de Games of Thrones, du Vanuatu, de plongée sous-marine, d’Hong Kong, du travail, de romans, de films d’animation, de techniques de réalisation. Je les aime, mes geeks préférés.

L’addition de £458 se pose comme un cheveu sur le sushi. What ?!! Toutes mes économies y passent. C’est le prix à payer pour un bon repas de trois heures avec mes amis, les meilleurs sushis que je n’ai jamais mangé, beaucoup de rires, une vue à couper le souffle et un arbre orange sur la terrasse.

Expo « Under the Sea 3D »

Date : Samedi 11 Avril 2015
Lieu : Science Museum, London

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Samedi à 13h30 se tenait la séance de l’expo Under the Sea au Science Museum.
Je ne sais pas si c’est la nostalgie de l’Egypte, mais c’est ma deuxieme expo sur les fonds marins.

La séance a lieu dans une énorme salle de cinéma façon Futuroscope où tout le monde a de magnifiques lunettes noires qui cachent la moitié du visage.

Pendant 45 minutes, on est plongé dans l’univers multicolore des fonds marins, et plus particulèrement ceux de l’Australie et de la Grande Barrière de Corail. On nous transporte ensuite dans la jungle d’Amérique du Sud où les racines des mangroves abritent les piranhas. Puis, on nous envoie dans l’Océan Atlantique, nager avec les phoques et cotoyer le grand requin blanc. On assiste ensuite aux interactions de ce monde caché où les techniques de camouflage sont la base de la survie. La séance se termine sur la vie du corail et la nécessité de protéger la planète pour préserver cet écosysteme.

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Soirée « Boat Party and Fire Club »

Date : Samedi 11 Avril 2015
Lieu : Victoria Embankment, London

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Work hard, play hard. Ce samedi n’aura pas dérogé à la règle ! 🙂

Après une semaine intense au travail, il était temps de décompresser. Et quoi de mieux qu’une invitation à faire la fête dans un bateau sur la Tamise ?! (Merci les coupains !!)

Après un apéro entre nanas sur la terrasse entourée de confidences et de cidre suédois à la pêche, nous voilà dans le métro direction le Sud…de Londres, on s’entend bien ! Deux bouteilles de vin blanc aromatisées au sirop pour le temps du voyage et nous débarquons à Westminster.

Le soleil se couche derrière le Parlement, l’horloge dorée de Big Ben reflète au soleil, la grande roue blanche devant le ciel rose et bleu. Le bonheur coule dans mes veines.

On retrouve les copains sur le pont. On nous donne des bracelets violets. Il y a plein de français, hipsters, parisiens.

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Je rigole avec elle*, elle a trop bu, je crois que moi aussi. Je passe un coup de téléphone. On embarque.

On fouille mon sac et on crie bien fort que j’ai 50 Cinquantes de Grey dans mon sac. Je suis exaspérée. Une fille + un livre ne veut pas dire 50 nuances de Grey.

Un bar central, des mecs bien habillées, deux ponts, deux DJs. La soirée s’annonce terrible. Je regrette ma robe rose poudrée car je change de mode. (Jeu de mots, vous avez noté ?)
Je passe en mode chasseuse. (Ce qui ne veut pas dire que j’aurai du mettre un treillis, on s’est mal compris…)

Musique électro, nuit qui tombe, le bateau avance, on ouvre les fenêtres. Je pose mon option : un mec brun aux yeux noirs avec un anneau d’argent. On dirait un breton de chez moi. Je déteste la musique mais je m’amuse comme une folle avec elle**. Il me regarde, je ne baisse pas les yeux.

warm up

 

Le verre est à £5, je ne bois pas. Je descends sur le pont inférieur. J’ai perdu mon option. J’ai perdu mes copines. Les regards glissent, j’essaye de ne pas en faire autant. Je sors sur le pont où je retrouve tout le monde. Un regard noir, une chaleur. On me parle, on me parle de trop. Je rencontre Etienne qui nous dit qu’il est venu seul. Il me dit qu’il travaille dans un bar et qu’un jour un client a été le serrer dans ses bras car ils avaient le même prénom. Ce client s’appelait Steve. Ça me fait rire.

Je tente de maintenir la chaleur en lui volant une cigarette. Il est tout proche maintenant, il écrit des sms en espagnol. Un mec se glisse entre nous et me demande si je me transformerai en sirène pour le sauver si le bateau coulait. Putain. Je re-rentre danser.

Elle** pique une paille au bar et boit dans le verre de son voisin, qu’elle ne connait pas. Elle danse n’importe comment. Elle met sa veste sur sa tête. Elle s’incruste sur les photos de gens et commence à discuter avec eux. Elle pose ses mains sur la vitre, qui est ouverte. Je ris. Je l’aime.

Je redescends et je la retrouve elle*, en discussion avec un garçon aux yeux clairs, cheveux blonds-roux et chemise bleu ciel. Il s’appelle Phil et il est irlandais. On se raconte nos vies. J’aime son accent mais depuis Outlander, je ne craque plus que pour l’accent des Highlands. Un de ses copains arrive. Brun, barbu, les yeux bleus, une chemise à carreaux dans les mêmes tons. Il me dit qu’il est « almost Irish ». Il est né à Barcelone. Ah ah !

La musique nous oblige à nous rapprocher pour s’entendre. Il me serre contre lui. Je me sens bien.

Nous voilà à Vauxhall, direction Fire Club. (Comme si il n’y avait pas assez eu de Fire comme ça ce soir…). On prend le métro. Elle** commence à chanter dans les couloirs et les gens reprennent. Cinquante jeunes sur le quai à 00h30. On monte en troupeau dans la rame, on emmerde tout le monde je le sens bien.  L’option fait le singe avec les barres du métro, une fille lui enlève sa ceinture. Je relâche l’option direct.

Les portes ne se ferment pas. Une espagnole nous dit de descendre. On y va à pied. L’option s’arrête au Mc Do. Julio parle en espagnol à mon option. C’est une scène plutôt bizarre. J’apprendrai plus tard qu’il a 32 ans. Ça m’a stoppé net.

Après avoir du la gérer pendant une dizaine de minutes parce qu’elle voyait des fraises Tagada danser, on rentre dans la boîte. J’ai un mauvais pressentiment. Putain, c’est la boîte que je redoutais. La boîte où je suis déjà allée deux fois et que j’ai détesté. On reste le temps d’un verre d’eau et on rentre chez elle**, crevées et heureuses.

« Du hast schöne Augen »

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