Sauvage par Nature, Sarah Marquis

  Sauvage par Nature

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Titre : Sauvage par Nature
Auteur : Sarah Marquis
Genre : Témoignage / Voyage
Éditeur : Michel Lafon
Nombre de pages : 302
Date de parution : 2014

De Sibérie en Australie,
3 ans de marche extrême en solitaire.

Ne vous fiez pas aux apparences, Sarah Marquis est une vraie guerrière capable d’échapper aux attaques des cavaliers mongols et aux trafiquants de drogue dans la jungle laotienne. À l’approche du danger, elle se cache, glisse dans la nuit et se déguise en homme pour survivre. Les animaux sauvages et la nature sont sa famille. Elle s’endort comme un bébé aux cotés des serpents, des loups, des chevaux sauvages, des kangourous. Dépouillée de tout confort et de superflu mais pourvue de l’essentiel, cette jeune femme s’est adaptée aux conditions les plus extrêmes, pour mieux comprendre ce qui nous lie à la Terre et au « tout ». Sarah Marquis nous livre le récit – tantôt drôle, tantôt poignant – de son odyssée de 1 000 jours et 1 000 nuits. La force de ses pas vous inspirera le respect. Sa philosophie de vie vous donnera le goût de l’aventure et vous emmènera au-delà de ces terres inconnues.

Citations

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Définition de l’aventure : « Toute entreprise où le risque est considérable et dont la réussite est douteuse. »

La Nature prend le dessus quand elle le peut en s’imposant majestueusement. Les fleurs sauvages sont partout, hautes et élégantes, denses et intenses dans leurs nuances. L’air léger embaume l’humus et la chlorophylle. En contrebas, en deçà des falaises, l’hypnotique « Monsieur Baïkal » se laisse admirer. Au loin, émergent timidement les nerpas (phoques d’eau douce) avec leur petites têtes rondes d’un noir luisant. Ils restent juste le temps nécessaire pour reprendre leur souffle et disparaissent sans un remous.

Avis

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C’est le deuxième témoignage de voyage que je lis. Après avoir abandonné le court « Dans les forêts de Sibérie » de Sylvian Tesson, ce livre ne partait pas sous les meilleures hospices. Mais après avoir visionné « Wild » tiré de l’autobiographie de Cheryl Strayed, j’avais envie de connaître le récit d’une autre femme partie à pied traverser les déserts et les montagnes.

Changement d’ambiance, après le PCT (Pacific Coast Trail), j’embarque dans le sac à dos de Sarah, une suissesse qui n’en est pas à son coup d’essai. Elle relate ici son périple de 3 ans à travers l’Asie pour atteindre l’Australie. (Je vous rassure, elle n’y est pas allée à la nage !). On la suit donc à travers la Mongolie, la Chine, la Sibérie, le Laos, la Thaïlande pour atteindre son but final : l’Australie.

Chaque chapitre est un nouveau pays qui amène son lot de nouvelles aventures. Sarah évite les être humains et sait se faire oublier des animaux sauvages pour se fondre dans le décor. On vit avec elle son quotidien pas toujours facile : le désir des hommes, les langues et cultures qu’elle ignore, la faim, la peur, le climat. Mais la beauté de la Nature lui fait reprendre sa marche jour après jour.

Malgré quelques longueurs, ce témoignage redonne foi en l’espèce humaine et démontre que tout est possible, même pour une femme.

Les + de ce livre :

*Le présence de la Nature au fil des pages : paysages, flore, animaux, êtres humains
*Les photos de son périple qui nous font voyager à ses côtés (dommage qu’elles n’aient pas été placées tout au long du récit)

Les – de ce livre :

*Le récit est beaucoup axé sur l’Asie, il faut donc porter un certain intérêt pour cette partie du globe
*Une dimension philosophique de ce voyage qui va parfois trop loin